Bonsoir, suite à plusieurs commentaires qui posent la question de savoir comment je choisis la transcription et comment je la réalise, je vais vous exposer toutes les phases pour que vous puissiez vous faire votre idée sur le travail ici réalisé.
J’essaye, au maximum, d’être le plus dégagé d’un potentiel message que je souhaiterai faire passer. J’aborde les textes bruts avec le plus de distance possible et, par contre, quand, entrant dans la compréhension, des phrases entières me viennent, je les laisse s’écrire (même si la plupart ne restent pas telles quelles dans le message final)
Bien sûr, il y aura quelques six à sept versions entre le moment où je commence le travail et le moment où je vous le transmets. Mon point d’orgue est que le pendule m’indique 100% de correspondance avec le message initial et 100% d’accord que la plante est satisfaite de la retranscription de son message. Mais sachez que, malgré cela, pour moi, il peut exister plusieurs réalités en même temps. Donc, je ne crois pas qu’il s’agisse de l’unique transcription possible. Mais elle est vraie à 100 % et c’est ma ligne de conduite.
Il faut bien comprendre que l’appareil U1 de Damanhur permet de traduire les mouvements de sève (s’il s’agit d’un arbre) ou de lymphe (s’il s’agit d’une plante) en messages numériques (du MIDI). Comme si nous donnions un piano à la plante, qu’elle peut donc apprendre à utiliser jusqu’à maîtriser assez bien l’appareil. La difficulté pour elle est qu’elle oeuvre plus comme dans un bassin qu’elle remplirait d’eau et viderait. Donc passer d’un mot d’un bout du clavier à l’autre lui demande un effort et une maîtrise qui fait que finalement, après trois ans de travail commun, notre fonctionnement s’est dirigé vers une gestion mutuelle des messages. En attendant que Hans Otto Koenig veuille bien créer un appareil pour la communication avec le végétal comme il l’a fait avec tant de brio pour la TransCommunication Instrumentale (TCI). En faisant ma part, je lui permets de pouvoir communiquer avec le moins de mots possibles beaucoup d’informations et cela en la prenant en compte, en prenant en compte l’énergie que ça lui coûte.
Cet appareil branché à l’arbre ou à la plante (par deux électrodes une près des racines et l’autre sur une feuille) associé à un ordinateur et un programme de gestion de claviers midi (chez moi, j’utilise Mainstage de Logic Pro), me permet de créer des claviers où j’enregistre des mots que je mets, du coup, à leur disposition. Je ne vais pas discuter ici de savoir si la plante ou l’arbre sait ce qu’il fait en utilisant ces claviers, mille témoignages sur la page du Chant des Plantes vous le démontreront, les études scientifiques actuelles aussi. Mais sachez que, d’un naturel cartésien, j’ai fait de nombreuses expériences avant de me décider à partager avec vous, ces messages. [Je vous renvoie à la vidéo du Grand Rex où l’on entend la plante donner un message à la fin de l’intervention (autour de 15 mn) et où l’on se rend bien compte que les mots choisis par la plante le sont plus qu’à propos]
Au départ, il s’agit d’enregistrer en audio la plante ou l’arbre dès que je l’entends sélectionné le clavier des mots. Parfois, il n’y a que quelques mots, mais le plus souvent quand ils se décident à choisir ce clavier, c’est qu’il y aura un message. Un message important à retranscrire.
Une fois l’enregistrement effectué, dans un second temps, je le réécoute, note l’heure et le temps d’enregistrement avec exactitude (l’enregistrement audio sur l’ordi rend cette tâche facile et sûre) et tente de marquer les points de césure (points, virgules, etc.) pour commencer à voir émerger un sens. C’est ce que vous retrouvez annoté par les deux barres obliques comme ceci “//”. J’ai depuis rajouté une différence entre le point et la virgule et même le passage à la ligne, le code est donc 2 barres obliques “//” pour les virgules et 3 barres obliques “///” pour les points (point, point d’interrogation, point d’exclamation ou point virgule) et quatre barres obliques « //// » pour les passages à la ligne.
Je note également les mots qui ne sont pas dits clairement, c’est-à-dire où la plante n’est pas restée suffisamment longtemps sur la note pour que le mot se dise complètement. Par convention, dans notre travail, un mot qui n’est pas dit en entier ne compte pas (sauf exceptions… je vérifie cela aussi au pendule). Vous les trouvez dans le texte brut sous la forme “Le morceau du mot dit… (le mot en entier)”
Je tente une première lecture. Histoire de m’imprégner.
Puis, je repasse tout le texte avec le pendule en lui demandant de m’indiquer où se trouvent les points et les virgules. En général, ça ne tombe pas sur les temps pris par l’arbre ou la plante. Mais ça éclaire grandement le message. En même temps, je vérifie que les mots pas dits en entier sont à écarter, toujours avec le pendule.
La grande difficulté est que la plante ne peut utiliser que 54 mots (Voir l’article sur les claviers de mots), donc il va falloir traduire toutes les subtilités de langage. Heureusement pour moi, je connais tous les mots qui lui sont accessibles, du coup, je peux faire la part des choses, entre les mots qu’elle n’a pas et ceux qu’elle a, ce qui est déjà un bon axe de travail et évite quelques écueils. Malgré ce peu de mots, la plante est vraiment inventive.
Par exemple, nous avons dans les messages “Végétaux-Soleil” pour dire “Arbre” opposé à “Végétaux-Humains”, les plantes d’intérieur. Ainsi elle fait des associations de mots qui, une fois compris, seront réutilisés dans les messages suivants.
Après, suivant les idées qui se dessinent dans le texte, je cherche à savoir si en utilisant tel mot, elle veut dire ce mot ou un dérivé ou encore une idée proche qu’elle n’a pas ailleurs dans le clavier. Exemple : le dernier message, le mot “Dessiner” revient souvent. En fait il s’agit de “rêve” ou “imaginaire”. Quand le dérivé est compliqué ou que je ne trouve pas le sens, je demande au pendule en travaillant avec une roue de lettres pour trouver précisément les mots que la plante a voulu dire.
Après cela, j’écris le message. Parfois, je garde la plante branchée. Elle peut m’aider aussi, en disant “oui” ou “non” ou d’autres codes que nous avons entre nous. Par exemple, monter très fort dans les aigus est signe de mal-être, donc si je suis en train de retranscrire une phrase et que la plante monte dans les aigus, je vais mettre ce que j’écris en doute, directement, vérifier au pendule, etc.
Une fois la première version définitive finie (quand le pendule indique entre 80 et 90% de précision dans le message), je le fais lire à ma compagne qui connait bien les plantes et suit mon travail depuis le début. Son éclairage est souvent très instructif et me permet de retravailler la précision ou de percevoir un contre-sens que je n’avais même pas vu.
Enfin quand j’arrive à 100% de précision pour le message grâce au pendule, je le fais relire une dernière fois à Claire, ma compagne, et si cette dernière valide, je le mets en ligne.
Voilà, j’espère que ça vous aura aidé à comprendre comment nous procédons.
Amicalement,