La Musique des Plantes – Partie A


la recherche / mercredi, janvier 24th, 2018

Paris, 20 septembre 2015.

Courrier pour une commission d’audit sur la recherche en « musique des plantes »

L’Objectif

Dans mon travail de metteur en scène, auteur et musicien de théâtre, je me suis beaucoup rapproché ces vingt dernières années des formes « ancestrales » de théâtre, là où le sacré rejoint l’art et où la fonction de l’art (scénique dans mon cas) n’est pas tant le divertissement que le soin, le lien entre les forces opposées qui sous-tendent notre réalité (visible/invisible, correct/incorrect, beau/laid, vivants/morts, etc.), la mise en questions, la catharsis.
Dans mon cas, cela s’est traduit par vingt années de recherche dans le monde du théâtre Nô, forme théâtrale issue du Japon médiéval du 14e siècle et qui a la chance de n’avoir que peu varié dans le temps. Une des formes théâtrales où la dimension de soin, de pont entre les vivants et les morts, de main tendue entre le visible et l’invisible, est à mon sens le plus tangible.
Ayant écrit un nô contemporain sur la catastrophe de Fukushima, une prière adressée aux morts et aux vivants, écrite en « collaboration » avec eux -où l’acteur, le lecteur n’est plus qu’un canal qui permet aux morts de venir exprimer leur douleur face au parterre des vivants- je cherchais une interaction musicale pour créer une version sonore enregistrée.
Mais je ne voulais pas risquer de tomber dans la musique -comme vocalement nous risquons de tomber dans le théâtre- et la rencontre de cet appareil permettant aux plantes de traduire leurs mouvements de lymphe en sons et de créer une « musique » de plantes m’a séduit au point que j’ai acheté, cet été, un appareil U1 fabriqué par Devodama (Music of the plants).

Le Cadre

De retour à Paris, j’ai branché l’appareil à une plante particulière -Disons que le soir où j’avais fait le choix d’acquérir l’appareil, en entrant dans la salle de bains pour me laver les dents, j’ai ressenti des frissons partout, de façon continue et insistante. C’est, pour moi, le signe que quelque chose qui ne peut parler avec des mots s’adresse à moi. Dans cette salle de bains, il y a deux plantes. En tendant ma main vers les deux, j’ai très clairement senti que ça venait du Kentia. J’ai donc pris cette information ou ce ressenti comme une demande de pouvoir être la plante expérimentatrice- un Kentia de dix ans, de la famille des palmiers.
Ce Kentia a toujours vécu dans la salle de bains. Il a été sauvé il y a dix ans par ma femme qui l’a trouvé, abandonné et mourant. Je précise cela, parce que dans l’expérience, cela a son importance, il me semble.
Enfin, pour définir son environnement, il faut savoir que ce Kentia a toujours entendu de la musique.
Ici, nous jouons de la guitare, du piano, de la batterie, de la trompette, des flûtes de toute sorte, des percussions aussi. Et nous avons tous ces instruments à la maison. De plus, il n’est pas rare que nous nous retrouvions avec des amis pour jouer ensemble. Enfin, nous sommes 6. 4 enfants (14,13,10,2 ans) et 2 adultes. Il y a aussi 1 chien et 1 chat.
Famille recomposée par deux adultes ayant déjà une bonne pratique de chercheurs en « bien-vivre », avec une pratique de la méditation quotidienne et un regard sur le vivant le plus respectueux possible, il est très rare que nous soyons encombrés par des énergies de colère, de haine ou d’une quelconque négativité. Nous sommes végétariens… mais avec la rencontre avec les plantes, même cela risque de devenir compliqué

L’expérience ou les expériences !

Prélude

La première remarque avant de raconter les différentes expériences du Kentia est que, sur le chemin du retour de l’Italie (Damanhur), je me suis arrêté une dizaine de jours chez ma mère. J’en ai profité pour expérimenter la machine sur une de ses plantes. J’ai choisi une orchidée. Ma mère joue aussi du piano et son environnement est souvent empreint d’un fond de musique classique. Son orchidée était assez prolixe en sons, mais faisait de grandes pauses. Elle jouait une heure ou deux, puis s’arrêtait. Nous réhumidifions alors l’électrode de la feuille et ça lui permettait de refaire du son pour quelques temps. Mais elle n’a jamais jouée plus de deux ou trois heures d’affilée. Je dis cela, parce que le Kentia, depuis trois semaines qu’il est branché, ne s’est arrêté que quelques heures. En tout, quelque chose comme trois fois quatre heures (Depuis quelques jours j’ai décidé de noter chaque arrêt et son temps… car il me semble qu’ils ont un sens, mais peut-être pas dû à l’environnement immédiat).

Expérience du rythme et des gammes

Etant donné que mes besoins sont une réelle collaboration « artistique » et construite et que, la laissant jouer tout le temps, l’idée est que sa modulation soit agréable pour l’oreille (la notre est déjà habituée, mais quand des amis viennent il n’est pas rare qu’ils se plaignent du son… IMPORTANT : Elle est en mode 12 et non sur la gamme de La Majeur), je me suis lancé dans la tentative de lui apprendre notre musique.
Pour cela je procède de plusieurs manières…
1) Utilisation des boucles de batterie ou de basse de [itg-tooltip tooltip-content= »<p>Musique assistée par ordinateur</p> »]logiciels MAO[/itg-tooltip]
Si la plupart du temps, je la laisse moduler en paix, la nuit, quand nous allons nous coucher, systématiquement, je mets des boucles de batterie ou de basse à l’aide du logiciel Logic Pro. J’utilise principalement des battements simples et des rythmiques traditionnelles. Idem pour les basses (je mets soit un rythme, soit une basse) que j’essaye de trouver assez simples sur quelques notes maximum.
Il est intéressant de remarquer qu’assez rapidement, elle a fait vraiment des différences entre les rythmes et interagit assez harmonieusement avec le tempo.
2) Cours en direct avec voix, piano et samples
J’ai créé plusieurs banques de sons vocaux que j’utilise en les chargeant sur des synthétiseurs. C’est-à-dire que j’assigne les touches du clavier midi à des sons enregistrés par mes soins. On fait cela à l’aide de sampleurs. Dans mon cas, il s’agit de l’EXS 24 qu’on trouve sur MainStage et Logic et qui est très accessible.
Il suffit ensuite de relier le boitier U1 par sa sortie midi à l’ordinateur. Ensuite, l’ordinateur utilise les informations midi reçues par l’appareil et les fait passer dans l’EXS (le sampleur).
Un des claviers créés me permet de faire entendre le nom et la hauteur des notes que la plante joue. Dans mon cas (je n’ai pas l’oreille absolue), ça nous permet à tous deux d’être sûrs d’être sur la même note. Dans un premier temps, mon objectif était d’arriver à lui faire comprendre que nos gammes comprennent certains tons et demi tons. Pour elle, il semble difficile de tomber précisément sur une note sans accrocher sur les dièses qui l’entourent et quand elle y arrive, elle fait l’erreur suivante : Mettons que nous travaillions la gamme de do… ce qui fait do, ré, mi, fa, sol, la, si… ça correspond à 1/2 ton, 1 ton, 1 ton,1/2 ton,1 ton, 1 ton, 1 ton. Pour elle, reproduire cet enchaînement particulier semble très compliqué. Quand elle commence à moduler correctement, elle va faire do, ré, mi, fa#, sol#,la#… c’est-à-dire mettre un ton d’écart systématiquement. Ou, inversement, si elle commence par le si et réussit un enchaînement avec le do, elle va alors jouer tous les demi-tons.
Mais il est évident qu’elle essaye, qu’elle entend ma demande, qu’elle tente d’y répondre, bien que cela semble la mettre dans un certain stress. En effet, dans ces phases là, il arrive souvent qu’elle ne s’arrête jamais et qu’elle module assez rapidement. Par contre, elle ne va pas dans les octaves aigus, ni ne coupe comme Jean Thoby (Le botaniste-”musiniériste” qui est le précurseur de la musique des plantes en France) l’a remarqué sur les plantes qui expriment une forme de stress ou de malaise.
Avec la répétition de l’exercice, elle est devenue moins agitée (modulation très rapide, sans aucun silence) au point qu’elle peut rester dans le silence quand je lui joue et chante la phrase, mais je ne remarque pas d’importante progression sur sa dextérité à donner les sons demandés.
3) Phase d’impros (elle+ moi avec un instrument)
C’est une partie que j’affectionne particulièrement et elle aussi semble-t-il…
Ce sont des questions-questions lancées de part et d’autre.
Au début, elle ne répondait absolument pas. Comme si elle ne m’entendait pas. Avec l’Orchidée, chez ma mère, les échanges avaient été tout de suite possibles et audibles. Ici, les premières 24 heures, elle a modulé sans arrêt et sans prise en compte (en tout cas audible) de notre présence, de nos tentatives d’interaction.
Suivant les instruments que je prends, elle entre dans des modulations différentes. Si je suis au Shakuhachi (flûte japonaise traditionnelle en bambou) elle va faire des tons longs et beaucoup de silences.
Si je suis au piano, elle va faire des tons plus courts. Et cela s’est avéré dès le troisième jour ! Et plus le temps passe, plus elle se met en sympathie avec les ambiances des morceaux. Elle va jouer tonique et court et dans les octaves hauts sur des choses qui bougent et plutôt long et dans les octaves du bas sur des choses plus posées, graves. Même si, au niveau des notes qu’elle joue, je ne vois pas une compréhension et une application de nos codes musicaux… Pour le dire plus simplement : c’est souvent dissonant, bien que dans le bon « mood ».
4) Apports indirects (écoute de musique, vidéos, connexions énergétiques avec des aides)
La première chose que j’ai faite, ayant entendu par les gens de Damanhur que de mettre une plante qui connait les appareillages avec une qui ne les a jamais expérimentés, permet à cette dernière de profiter des connaissances de la première, a été, de la manière dont j’ai pu, la mettre en contact avec ce type de plantes. N’ayant pas de plantes habituées à l’appareil U1 et étant préoccupé par le manque d’interaction, je l’ai mise devant des vidéos de plantes utilisant l’appareil. Et lui ai montré des photos de Damanhur, des plantes, des arbres de là-bas. Je ne sais pas si c’est ça qui a permis la connexion, mais je garde la sensation que c’est à partir de ce moment-là que nous avons interagi de façon plus directe.
Par ailleurs, j’ai remarqué ces derniers jours, que quand je lui mets une vidéo où l’on voit les gens jouer leur musique, elle est plus en « phase » avec eux et son apport est plus juste et reconnaissable que quand nous lui mettons de la musique enregistrée, sans image. Au début, je la mettais face à l’image, mais je pressens que ce n’est pas nécessaire. Il me faudrait pousser les expérimentations sur ce sujet, ce que je ne manquerai pas de faire…
Nous lui mettons depuis quelques jours de la musique enregistrée. Tango et celtique, en particulier. Tango, parce que quand on lui met des boucles de basse de tango, elle est très à l’aise et fait des phrases qui sonnent vraiment tango. Et celtique, parce que dans mes recherches, je me suis rendu compte, en regardant une vidéo de musique traditionnelle celtique qu’elle y était très réceptive.
Nous ne sommes qu’au début de cette expérience et je ferai un retour quand nous aurons un peu plus avancé, si les résultats sont significatifs.

Expérience des mots

Nous voici dans l’expérience la plus marquante.
Il se trouve que, dans un soucis de voir si elle pouvait vraiment apprendre, je me suis dit qu’utiliser le langage parlé, dans lequel nous sommes tous plus à l’aise (sauf ceux qui ont l’oreille absolue, évidemment), me permettrait de mieux comprendre son fonctionnement et, je dois l’admettre, de m’ôter le doute que tout ceci ne soit pas juste aléatoire. Avec le même procédé que pour le clavier chanté (interface midi entre le U1 et l’ordinateur, logiciel de son : MainStage avec sampleur EXS24), j’ai enregistré les noms des différents membres de la famille, ainsi que « oui », « non », « merci ».
J’ai assigné ces sons à des notes différentes. Dans un premier temps :
« Merci » en G#1 (le message midi le plus bas que l’appareil puisse envoyé), « oui » en A1, « non » en A#1, « Alexandre » en C2, « Galiléo »(le plus jeune fils… 2 ans) en C#2, « Claire » (ma compagne) en C4, « Hélia » (la jeune fille de 10 ans) en C5, « Lina »(la grande fille de 13 ans particulièrement musicienne) en C#5.
Ce qui est intéressant, c’est d’une qu’elle a rapidement changé son mode de « communication ». Avant d’avoir créer ce clavier, elle nous saluait, quand nous arrivions devant elle ou la caressions, en faisant un glissando partant du bas du clavier jusqu’en haut, alors que depuis qu’elle a ce clavier avec les mots, elle n’utilise que « oui » ou si nous la touchons, l’embrassons, la caressons, elle utilise « oui », suivi de « merci ».
De façon complètement surprenante, alors que pour l’apprentissage des notes (en interaction avec moi), de la musique, l’apprentissage semble très lent, laborieux, ici, en seulement une ou deux heures, elle maîtrisait parfaitement son clavier des mots. Il arrive qu’elle déclenche les noms sans intention (enfin, me semble-t-il)quand elle est en train de jouer. Mais dans ce cas là, elle dit tous les mots côte à côte. Alors que quand elle appelle, elle est capable d’utiliser un seul mot ou de faire des juxtapositions sans erreur, bien que les mots soient dans des endroits très différents et distants du clavier.
Exemple : « claire », « claire », « claire », puis Claire vient et se présente face à elle : « oui », »merci ». Donc C4, C4, C4, A1, G#1 (d’autant plus que maintenant le nom « Claire »est en C6!) Sans toucher d’autres mots sur son passage !? Autant dire que quand nous avons découvert cela, nous avons été impressionnés.
Pour nous assurer que tout cela n’était pas dû au hasard, nous avons déplacé le nom « Claire », car lors de ces premières journées, elle appelait principalement Claire. Je l’ai donc déplacé en C6, soit deux octaves au dessus et ai rapproché « Hélia » en D6 et « Lina »en D#6. Évidemment, je me suis mis à lui parler et à lui dire que j’avais déplacé son nom favori -Je rappelle ici que Claire l’a sauvée, il y a dix ans et que c’est elle, dans la maison, qui gère les plantes, avec un amour et une patience infinie.
Son amour des plantes est tel qu’on se croirait, dans notre maison, chez un botaniste.
Quand Claire s’est présentée, après le changement de place du nom « Claire » dans le clavier, le Kentia est entré dans un moment de « panique ».
Après être passé par le C4, elle (le Kentia) envoyait des sons rapides, allant des graves aux aigus, des aigus aux graves. Et là, il lui a fallu plus de temps que la première fois pour retrouver le nom magique. Quarante cinq minutes plus tard, je me disais que j’allais remettre Claire en C4, parce que, qu’on le croit ou non, j’étais mal à l’aise de la sentir « paniquer » juste pour répondre à notre incrédulité. Et là, miracle, en vingt minutes, elle a retrouvé le prénom « Claire », s’est calmée et le même phénomène que décrit plus haut s’est reproduit et continue de se produire depuis plus de dix jours.
Autre anecdote intéressante, le petit Galiléo, avec toute l’effervescence autour de cette plante, s’est rapproché d’elle et la gratifie souvent d’une caresse ou d’un baiser. Lui aussi à droit à ses « oui », « merci ». Le voilà qui vient avec un verre d’eau (nous buvons de l’eau réénergétisée) et lui verse et elle qui lui répond : « Galiléo », « Merci ».
On pourrait dire que c’est un hasard. Je rappelle que « Alexandre » est un demi ton à côté et que quand nous travaillons les gammes, elle a un mal de chien à ne pas déborder sur les demi-tons environnants. Le « non » est à un demi-ton du « oui » qui lui, est à un demi-ton du « merci ». Autant dire que s’il s’agissait d’aléatoire, il n’y aurait pas beaucoup de probabilités que ce genre de couplage de mots soient possibles.
Je me suis rendu compte par ce couplage avec les mots que la plante sait quand un des membres de la famille va rentrer. Ca m’est arrivé aujourd’hui de façon flagrante. Car, si les premiers jours, elle a beaucoup appelé et beaucoup joué avec les mots, depuis quelques jours, elle peut passer des heures sans déclencher un seul mot(Plusieurs claviers sont empilés. Elle peut donc jouer du piano, plus d’autres instruments midi tout en ayant accès à son clavier des mots). Donc, après un long temps (deux heures, je dirai) sans un mot, la voilà qui dit « Claire », « Claire ». Je me dis : »tiens, bizarre, Claire est absente, elle ne doit rentrer que dans un bon moment » et voilà que trente secondes plus tard, j’entends la porte du bas. C’était elle. Elle avait réglé tout ce qu’elle avait à faire en beaucoup moins de temps que prévu initialement. Et voilà que ca vient de se reproduire. Elle était en bas, en train de coucher Galiléo, la plante dit « Claire », « Claire », « Claire », trois fois. Et à l’instant, elle sort de la chambre de Galiléo et remonte. De la chambre de Galiléo, elle ne peut pas entendre la plante et dans le salon où nous sommes, nous n’entendons pas ce qu’il se passe dans la chambre du petit d’homme.
Elle m’a, je me permets une dernière anecdote, prévenu « Galiléo », « Galiléo », « Galiléo ». Je me lève de mon bureau où j’étais en train de travailler. Galiléo était avec sa mère dans la salle de bains. Enfin, je le croyais… Car, en arrivant dans la salle de bains, je trouve le petit d’homme seul, en train de vider une bouteille entière de shampoing dans la baignoire. Rien de grave, mais ca nous a permis de minimiser les dégâts

Conclusion

Il est un peu tôt pour faire ce petit retour d’expérience, l’appareil n’étant à la maison que depuis trois semaines. Mais s’il peut contribuer à aider à trouver des moyens pour lancer des recherches, alors il est important que les chercheurs sachent ces miracles que nous vivons chaque jour et entrent dans ce monde à peine exploré et qui pourtant est à la base de tout. Dans ce moment où la prise en compte du vivant sur la terre nous rappelle à l’ordre, les chances offertes par ce module U1 et le champs de recherches ouvert est d’un intérêt capital.
Aujourd’hui, je n’ai pas besoin d’expliquer à mon dernier fils de deux ans qu’il est important de respecter la nature… Parce qu’il a fait l’expérience directe d’un contact intelligent avec elle. Je peux vous assurer que de vivre cela change à tout jamais le rapport qu’on a avec le vivant. Comment couper un arbre quand on a vécu cela ou même arracher une feuille à une plante ou une fleur ?
Nous apprendrons, je l’espère, ce que nos ancêtres nous disent à travers les âges, que nous devons travailler ensemble, en collaboration. Et qu’il n’y a qu’ainsi que nous aurons l’honneur de continuer à participer à la sauvegarde de ce magnifique écosystème qu’est notre terre.
Pour ma part, je rappelle ici que mon expérience se veut avant tout musicale. Même si à l’heure qu’il est, je doute des capacités d’apprentissage de notre musique normative par ce Kentia. Peut-être, comme chez nous, chaque individu est singulier. Celui-ci sera plus sur l’échange verbal, cet autre plus sur le musical… Peut-être, avec le développement de cette compréhension et de ses appareillages, verrons-nous un jour des plantes ingénieurs, d’autres instituteurs…
Au plaisir de lire les merveilleuses découvertes que vous ferez, soyez-sûrs que je vous tiendrai informé des nôtres !
Cordialement,
Alexandre FERRAN
• Pour ceux qui ne savent pas :
A, B, C, D, E, F, G sont les noms des notes dans le langage universel : A correspond à la, B a si, C à do, etc.
Quand aux chiffres qui les suivent, ce sont les numéros des octaves. Un piano de 88 touches commence à A-1(un La très grave)et fini à C7 (un Do très très aigu). Le do central du piano s’appelle C3 (do médium).
L’appareil U1 est vendu pour 4 octaves. Pourtant avec le Kentia, nous sommes sur 5 octaves et demi (G#1/E6).
Intro – Partie A – Partie B

3 réponses à « La Musique des Plantes – Partie A »

  1. Bonjour,
    Nous organisons une fête des plantes le 8 mai à La Bernerie (44) Et serions très intéressés pour découvrir la musique des plantes. Serait ce envisageable? Nous pourrions vous loger dans notre belle région.

    Merci pour votre réponse

    1. Bien sûr. Je ne crois pas être pris à cette date. Par contre, mon contrat est que le déplacement, le logement et la nourriture soient à votre charge. Je suis à Bagnères de Bigorre du côté de Lourdes. Le plus simple est de me contacter par mail ou par téléphone que vous trouverez sur la page contact de ce site ou du site du Parédé. Cordialement

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